Rencontre sur la vie et l’œuvre de Frantz Fanon - Samedi 23 février à partir de 15h

Samedi 23 février à partir de 15h
Avec Olivier Fanon, Zirem Youcef, Sadek Sellam et Abdelkader Benarab
Rencontre sur la vie et l’œuvre de Frantz Fanon

Plusieurs spécialistes interviennent, de façon interdisciplinaire dans cet après-midi consacré à une meilleure connaissance de ce psychiatre et militant de la cause des colonisés.

- Olivier Fanon : « je suis un Fanon, donc un citoyen algérien et indépendant. Avec des mots simples, directs, sans circonvolutions sémantiques, je voudrais vous parler de l’engagement politique et psychiatrique d’un père qui a eu une courte vie mais tellement intense. »
- Zirem Youcef : « De sa lointaine Martinique natale jusqu'aux coins les plus reculés de l'Algérie en lutte, Frantz Fanon n'a cessé de s'engager pour un humanisme qui combat l'oppression et l'aliénation. Aujourd'hui où les repères des combats pour le progrès humain sont largement faussés par la course au matériel, le souvenir des quêtes généreuses de Frantz Fanon peut nous aider à avancer... »
- Saddek Sellam : « Alors qu'une partie du monde savant et la quasi-totalité de la classe politique des années 50 refusaient d'admettre les spécificités de la "situation coloniale" en ramenant tous les problèmes aux inégalités sociales, Fanon a découvert en praticien de la psychiatrie les ravages de la colonisation chez ses patients de l'hôpital psychiatrique de Joinville à Blida. Ses dons d'observation et ses talents littéraires lui ont permis de devenir le théoricien anti-conformiste de la violence anti-colonialiste".
- Abdelkader Benarab : « Frantz Fanon arrive à l'unité psychiatrique de Blida (ex- Joinville) en 1953. Il découvre un univers carcéral au lieu d'une structure de thérapie et de repos pour malades mentaux… Fanon le psychiatre fait le double choix de combattre à la fois les pratiques médicales fondées sur le dogme racial (séparation des malades selon leurs confessions, isolement.) et d'aider l'insurrection algérienne armée pour se débarrasser des derniers symboles du colonialisme, en rejoignant les rangs des maquisards en 1956. »

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